Publication date: January 2018
Source:Revue des Maladies Respiratoires, Volume 35, Supplement
Author(s): H. Carette, M. Zysman, J. Perrin, E. Gomez, A. Guillaumot, B. Risse, J.L. Paillasseur, A. Chaouat, N. Roche, F. Chabot
IntroductionLa dyspnée est une des principales doléances des patients atteints de BPCO. L'objectif principal de cette étude est la description du symptôme de dyspnée et de sa prise en charge chez les patients atteints de BPCO en Lorraine.MéthodesIl s'agit d'une étude prospective descriptive via la cohorte iBPCO. La population étudiée concerne les 120 premiers patients inclus dans la cohorte iBPCO, au CHU de Nancy, du 01/06/15 au 25/02/16. La dyspnée « sévère » est définie par un stade mMRC supérieur ou égal à 3. Une dyspnée sévère qui persiste plus de 3 mois, malgré un traitement optimal de la BPCO sous-jacente, avec une intensité importante est considérée « réfractaire ».RésultatsParmi les 120 patients inclus, 69 sont des hommes (57,5 %) avec un âge médian de 66 ans (57–72). Cinquante-deux patients (43 %) sont obèses et 19 patients (16 %) ont une insuffisance cardiaque. Soixante-quatre patients (53 %) ont une dyspnée sévère, dont 41 patients (soit 64 % d'entre eux) ont une dyspnée réfractaire. L'intensité de la dyspnée évaluée par l'echelle mMRC est positivement corrélée à l'obstruction bronchique (r=0,49, p<0,0001). Concernant les comorbidités cardio-vasculaires, il n'y a pas de différence significative entre le groupe dyspnée sévère et non sévère. Les patients qui ont une dyspnée sévère ont significativement plus de symptômes anxio-dépressifs (SAD) que les non sévères : score HAD anxiété positif (>10) 34,4 % versus 11,1 % (p=0,003) ; score HAD dépression positif (>10) 31,1 % versus 7,4 % (p=0,001). Parmi les 120 patients inclus, 41 patients (34 %) ont eu une réhabilitation respiratoire (RR). Concernant les patients avec une dyspnée sévère, 41 % ont effectué une RR et 94 % ont un traitement pharmacologique étiologique considéré optimal selon les recommandations de la SPLF. Les patients qui ont une dyspnée réfractaire ont eu une RR pour 41,5 % d'entre eux. Aucun patient n'a de traitement symptomatique par morphinique à visée eupnéisante. Un quart des patients dyspnéiques sévères et réfractaires qui ont des SAD à prédominance « anxiété » sont traités par anxiolytique et 15 % des patients dyspnéiques sévères et réfractaires qui ont des SAD à prédominance « dépression » sont traités par antidépresseur.ConclusionLa prise en charge de la dyspnée et des comorbidités fréquentes comme les SAD dans le cadre de la BPCO n'est pas optimale. Promouvoir la RR et les traitements pharmacologiques symptomatiques représentent un élément déterminant de la prise en charge globale de la BPCO.
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Medicine by Alexandros G. Sfakianakis,Anapafseos 5 Agios Nikolaos 72100 Crete Greece,00302841026182,00306932607174,alsfakia@gmail.com,
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