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Τετάρτη 11 Ιανουαρίου 2017

Caractéristiques et réponses aux traitements des patients porteurs de cancers du poumon non à petites cellules (CBNPC) avec altérations moléculaires multiples : analyse de l’étude Biomarqueurs France (IFCT)

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Publication date: January 2017
Source:Revue des Maladies Respiratoires, Volume 34, Supplement
Author(s): N. Guibert, F. Barlesi, R. Descourt, H. Léna, B. Besse, M. Beau-Faller, J. Mosser, E. Pichon, J.-P. Merlio, L. Ouafik, F. Guichard, B. Mastroianni, L. Moreau, A. Wdowik, J.-C. Sabourin, A. Lemoine, P. Missy, A. Langlais, D. Moro-Sibilot, J. Mazières
IntroductionLa genèse du CBNPC peut être liée à une addiction oncogénique. Ces altérations moléculaires sont habituellement considérées mutuellement exclusives. Les séries de CBNPC porteurs d'anomalies concomitantes sont limitées et n'ont pas permis d'étudier leur sensibilité aux traitements. Grâce à la base de données nationale Biomarqueurs France, nous avons analysé la plus large cohorte à ce jour de CBNPC porteurs de double et triple altérations et rapporté leur prévalence et leur impact sur le pronostic et la réponse aux thérapies ciblées et à la chimiothérapie.MéthodesL'étude Biomarqueurs France répertoriant le profil moléculaire de 17 664 CBNPC a été utilisée. La prévalence de chaque association d'anomalies moléculaires a été calculée. L'impact sur le pronostic (survie globale, SG) et la réponse au traitement (survie sans progression, SSP, taux de réponse objective) ont été calculés et comparés à ceux des CBNPC porteurs d'une seule ou aucune altération.RésultatsNous avons identifié 162 (0,9 %) CBNPC porteurs d'une double et 3 d'une triple altération moléculaire. Ces altérations incluaient préférentiellement KRAS (67,3 %), PI3K (53,3 %) et EGFR (42,4 %) et étaient observées majoritairement sur les adénocarcinomes. Les patients étaient surtout des hommes (56,4 %) avec un âge médian de 66.7ans. Il y avait plus de non-fumeurs dans cette population que chez les patients porteurs de CBNPC avec altération unique (34,7 vs. 25,8 %, p<0,001). La SG n'était pas influencée par la présence d'une seconde anomalie. Les patients porteurs de tumeurs co-mutées EGFR/KRAS et EGFR/PI3K avaient une SSP moins bonne que les patients porteurs de tumeurs mutées EGFR (7,1 et 7,1mois vs. 14,9mois, p=0,02 et 0,002, respectivement). Les mutations concomitantes au réarrangement de ALK avaient peu d'impact sur la SG (17,7mois vs. 20,3mois, p=0,57) et sur la SSP (10,3 vs. 12,1mois, p=0,93). Les patients porteurs d'une comutation incluant KRAS avaient une SG (13,4 vs. 11,2mois, p=0,28), SSP (6,4 vs. 7,2mois, p=0,78) et taux de réponse aux chimiothérapies de première ligne (41,7 % vs. 37,2 %) similaires aux patients présentant une mutation isolée de KRAS.ConclusionAvec près de 1 % de CBNPC porteurs d'altérations moléculaires multiples, le dogme des mutations mutuellement exclusives doit être reconsidéré. La présence d'une deuxième anomalie ne modifie pas significativement la SG mais altère la SSP chez les patients mutés EGFR. Les thérapies ciblant les oncogènes dominants restent généralement efficaces dans ce contexte.



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