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Τετάρτη 11 Ιανουαρίου 2017

Le taux d’éosinophiles sanguins permet-il d’identifier un phénotype spécifique de BPCO ?

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Publication date: January 2017
Source:Revue des Maladies Respiratoires, Volume 34, Supplement
Author(s): M. Zysman, G. Deslee, D. Caillaud, P. Chanez, R. Escamilla, I. Court-Fortune, P. Nesme-Meyer, J.-L. Paillasseur, C. Pinet, G. Jebrak, N. Roche, P.-R. Burgel
IntroductionChez les patients atteints de BPCO, plusieurs études suggèrent des associations entre le taux d'éosinophiles circulants (Eos) et (i) la fréquence des exacerbations et (ii) l'efficacité des corticoïdes inhalés pour la prévention des exacerbations [1]. Le but de cette étude était de déterminer si Eos définit un groupe de patients avec un phénotype particulier. Nous avons analysé les données cliniques et la mortalité des patients de la cohorte française initiatives BPCO selon le taux d'éosinophiles sanguins.MéthodesLes données suivantes ont été recueillies à l'inclusion dans la cohorte : tabagisme, antécédents personnels, exposition professionnelle, dyspnée, toux, expectorations, exacerbation annuelle, histoire d'allergie ou d'asthme, IMC, score total SGRQ, spiromètrie, pléthysmographie, CRP et traitements. La survie à 3ans était disponible pour tous les patients. Les scores de BOD et ADO ont été calculés. Les analyses ont été effectuées avec deux seuils d'éosinophiles sanguins : ≥2 % vs.<2 % ; et≥3 % vs.<3 %.RésultatsLe taux d'éosinophile était disponible pour 458 patients (âge moyen : 62ans, 72 % d'hommes, VEMS moyen : 51 %) dont 223 Eos+ (49 %) avec un suivi moyen de 48 mois. Le taux d'Eos médian était de 1,9 % [0,9–3,4]. Avec le seuil de 2 %, la mortalité toutes causes confondues était de 13 % pour les patients Eos+ (≥2 %) vs. 17 % pour les patients Eos– (<2 %, p=0,23). Chez les patients Eos+, le diabète était plus fréquent (8 % vs. 17 %, p=0,02) et la qualité de vie était meilleure (SGRQ médian à 40 vs. 48, p=0,007). En revanche, il n'y avait aucune différence entre les deux groupes pour le taux d'exacerbation (1,6/patient/an) ou les antécédents d'asthme (15 % de la population). Les résultats étaient similaires en utilisant un seuil de 3 % (n=149 pour Eos≥3 % et n=309 pour Eos<3 %).ConclusionLes patients atteints de BPCO Eos+ ne présentaient aucune caractéristique clinique particulière, notamment concernant les symptômes, la fonction respiratoire, les exacerbations ou le pronostic. Seule la qualité de vie était meilleure et le diabète moins fréquent chez les patients Eos+. Ces résultats diffèrent de ceux d'autres études, ce qui suggère que le taux d'éosinophiles circulants n'est pas un biomarqueur fiable pour identifier des phénotypes spécifiques de patients atteints de BPCO.



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